Contexte : Les pellicules sont une affection du cuir chevelu qui touche principalement la population masculine. Les agents topiques et les médicaments synthétiques utilisés pour le traitement des pellicules ont des effets secondaires spécifiques, notamment des brûlures au site d’application, une dépression, des étourdissements, des maux de tête, des démangeaisons ou des éruptions cutanées, des nausées, des douleurs à l’estomac, des troubles de la vision, des vomissements, une décoloration des cheveux, une sécheresse ou un aspect gras du cuir chevelu et une perte accrue de cheveux. Ainsi, les huiles essentielles et les extraits de plantes pourraient être utiles dans le traitement et la prévention des pellicules.
Objectifs : Cette revue a pour but de mettre en lumière les découvertes actuelles sur l’apparition des pellicules, leur étiologie, les huiles essentielles et les extraits de plantes prometteurs et les nouvelles stratégies de traitement. L’accent a été mis principalement sur l’effet antipelliculaire des huiles essentielles et des extraits de plantes pour perturber la croissance microbienne. Le(s) mécanisme(s) d’action proposé(s), les nouvelles approches utilisées pour stimuler ses propriétés biopharmaceutiques et l’application topique ont été discutés.
Résultats : Une étude de la littérature a été réalisée et des sources bibliographiques et des articles de recherche ont été récupérés à partir de différents moteurs de recherche et bases de données, notamment SciFinder, PubMed, NCBI, Scopus et Google Scholar. La sélection des articles a été réalisée sur la base de critères d’exclusion et d’inclusion. Le cuir chevelu de diverses populations a révélé une association entre les pellicules et la symbiose microbienne, notamment Staphylococcus, Propionibacterium, Malassezia et Candida comme agents pathogènes responsables de la cause des pellicules. Les antifongiques topiques sont considérés comme le traitement de première intention des pellicules, y compris les azoles, avec le clotrimazole (1 %), le kétoconazole (2 %) et le miconazole (2 %). D’autres thérapies couramment utilisées intègrent le peroxyde de benzoyle, le goudron de houille, la glycérine, le pyrithione de zinc, le succinate/gluconate de lithium, l’acide salicylique, le disulfure/sulfure de sélénium, le sulfacétamide de sodium, etc. Cependant, ces médicaments et produits chimiques sont connus pour provoquer des effets secondaires spécifiques. Des thérapies alternatives, notamment l’huile d’arbre à thé, le thym, l’aloe vera et la menthe, ont démontré une activité antipelliculaire en perturbant la croissance microbienne associée à la formation des pellicules.
Conclusion : Dans l’ensemble, cette revue explique l’apparition des pellicules, leur pathogénèse et l’applicabilité potentielle d’huiles essentielles/extraits de plantes prometteurs et de leurs nouvelles stratégies de traitement. D’autres études basées sur des recherches précliniques et cliniques sont essentielles avant de tirer une conclusion sur son efficacité chez l’homme.