Thé Vert Feuille 200 g

Des études épidémiologiques ont démontré que la consommation de thé vert est efficace pour réduire le risque de démence. Le composant le plus important du thé vert est l’épigallocatéchine gallate (EGCG). L’EGCG et l’épigallocatéchine (EGC) traverseraient la barrière hémato-encéphalique pour atteindre le parenchyme cérébral, mais l’EGCG serait plus efficace que l’EGC pour favoriser la différenciation neuronale. Il a également été suggéré que les produits de la décomposition de l’EGCG par le microbiote intestinal favorisent la différenciation des cellules nerveuses et que l’EGCG et ses produits de dégradation agissent sur les cellules nerveuses avec un décalage dans le temps. D’autre part, les acides aminés libres théanine et arginine contenus dans le thé vert ont des effets réducteurs de stress. Alors que le stress à long terme accélère le vieillissement du cerveau, la théanine et l’arginine suppriment le vieillissement du cerveau en raison de leur effet anti-stress. Comme cet effet est contrecarré par l’EGCG et la caféine, les rapports entre ces composants du thé vert sont importants pour l’action anti-stress. Dans cette revue, nous décrivons comment le thé vert supprime le vieillissement cérébral, grâce à l’activation des cellules nerveuses par l’EGCG et ses produits de dégradation, et aux réductions du stress obtenues par la théanine et l’arginine.

Les activités préventives contre le cancer du thé vert et de son principal constituant, le gallate de (-)-épigallocatéchine (EGCG), ont été largement étudiées par des scientifiques du monde entier. Depuis 1983, nous étudions les effets chimiopréventifs contre le cancer de l’EGCG ainsi que de l’extrait de thé vert et des mécanismes moléculaires sous-jacents. La première partie de cette revue résume les sujets révolutionnaires liés à l’EGCG et à l’extrait de thé vert : 1) Apparition retardée du cancer révélée par une étude de cohorte prospective de 10 ans, 2) Prévention de la récidive de l’adénome colorectal par un essai clinique randomisé en double aveugle de phase II, 3) Inhibition des métastases des cellules de mélanome B16 dans les poumons de souris, 4) Augmentation de la valeur moyenne des modules de Young, c’est-à-dire de la rigidité cellulaire, pour les lignées cellulaires de cancer du poumon humain et inhibition de la motilité cellulaire et 5) Amélioration synergique de l’activité anticancéreuse contre les lignées cellulaires de cancer humain avec la combinaison d’EGCG et de composés anticancéreux. Dans la deuxième partie, nous nous sommes intéressés aux cellules souches cancéreuses (CSC). 1) Les cellules souches cancéreuses dans la carcinogenèse cutanée de la souris en guise d’introduction, après quoi nous discutons de deux sujets de notre revue sur les CSC humaines rapportés par d’autres chercheurs recueillis à partir d’une recherche sur PubMed, 2) L’expression des marqueurs de souche des CSC humaines par rapport à leurs cellules parentales, et 3) L’EGCG diminue ou augmente l’expression de l’ARNm et des protéines dans les CSC humaines. Sur ce point, l’EGCG a inhibé l’auto-renouvellement et l’expression des facteurs de transcription maintenant la pluripotence dans les CSC humaines. Les CSC humaines sont donc une cible pour la prévention et le traitement du cancer par l’EGCG et les catéchines du thé vert.